Classe Hobart

Classe Hobart
Image illustrative de l'article Classe Hobart
Le Hobart, navire de tête de sa classe, en décembre 2017.
Caractéristiques techniques
Type Destroyer lance-missiles
Longueur 147,2 m
Maître-bau 18,6 m
Tirant d'eau 5,17 m
Déplacement 6 250 t
À pleine charge 7 000 t
Propulsion CODOG
Puissance
  • Turbines : 35 000 Kw (47 000 ch)
  • Diesels : 11 300 Kw (15 160 ch)
Vitesse 28 nœuds (52 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Aéronefs 1 × MH-60 Romeo
Rayon d’action 5 000 milles marins (9 300 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Autres caractéristiques
Électronique Système de combat Aegis

Guerre électronique

  • ESM ES-3701 d'ITT EDO Reconnaissance and Surveillance Systems
  • Système de communication ESM SwRI MBS-567A
  • Récepteur numérique polyvalent Ultra Electronics Avalon Systems
  • Récepteur basse fréquence Jenkins Engineering Defense Systems
  • 4 × lance-leurres Nulka
  • 4 × 6 lance-leurres polyvalents
Équipage 31 officiers et 203 marins (maximum)
Histoire
Constructeurs Navantia (concepteur)
AWD Alliance (coordinateur du projet)
ASC Pty Ltd (principal constructeur)
Forgacs Group et BAE Systems Australia (tronçons de coque)
A servi dans  Royal Australian Navy
Commanditaire Gouvernement australien
Date début commande
Période de
construction
2009 - 2020
Période de service Depuis 2017
Navires construits 3
Navires prévus 3
Navires en activité 3

La classe Hobart est une classe composée de trois destroyers lance-missiles construits pour la Royal Australian Navy. La planification de navires destinés à remplacer les frégates de la classe Adelaide et à succéder aux destroyers de la classe Perth commence en 2000, initialement dans le cadre du projet d'acquisition SEA 1400, renommé ultérieurement SEA 4000. Bien que la désignation « Air Warfare Destroyer » est utilisée pour décrire les navires dédiés à la défense d'une force navale (ainsi que des objectifs à terre) contre les attaques aériennes et de missiles, les destroyers opèrent également dans les domaines de lutte anti-surface, anti-sous-marine et dans des rôles de soutien aux appuis feux d'artillerie.

La planification du Australian Air Warfare Destroyer (comme la classe est nommée jusqu'en 2006) se poursuit jusqu'au milieu des années 2000, avec la sélection du système de combat Aegis comme système de combat prévu et d'ASC Pty Ltd (ASC) comme principal constructeur naval en 2005. Fin 2005, l'AWD Alliance est créée en tant que consortium réunissant la Defense Materiel Organization (DMO), l'ASC et Raytheon. Entre 2005 et 2007, le concept de destroyer de la classe Arleigh Burke de Gibbs & Cox et de la frégate de la classe Álvaro de Bazán de Navantia concourent pour la sélection de la prochaine classe de navire midsize de la marine australienne. Bien que de conception plus grande et plus performante, la classe Arleigh Burke n'est pas privilégié, les autorités portent leurs choix en juin 2007 sur le concept espagnol car il s'agit d'une conception existante et moins coûteuse, plus rapide et moins risquée à la construction.

Trois navires sont commandés en octobre 2007 et assemblés dans les installations d'ASC à Osborne, en Australie-Méridionale, à partir de 31 tronçons de coques préfabriqués (ou « blocs »). Une option visant à construire un quatrième destroyer est incluse dans le contrat initial mais sera abandonnée. Les entreprises ASC, NQEA Australia et Forgacs Group sont sélectionnés en mai 2009 pour leur construction, mais en deux mois, NQEA est remplacée par BAE Systems Australia. Des erreurs de construction et des retards croissants conduisent l'AWD Alliance à redistribuer la charge de travail de construction en 2011, certains tronçons devant être construits par Navantia. Ces retards croissants repoussent d'au moins trois ans les dates de mise en service initialement prévues pour 2014-2016, le navire principal Hobart étant achevé en septembre 2017, le Brisbane en octobre 2018 et le Sydney en mai 2020. L'AWD Alliance, Navantia et les chantiers navals concernés font l'objet de critiques pour avoir sous-estimé les risques, les coûts et les délais ; des dessins défectueux et de mauvaises pratiques de construction conduisent à des erreurs de fabrication répétées ; les entreprises se rejetant constamment la faute. Le concept d'alliance de construction est contesté car celle-ci manquait de précision quant à la structure de gestion ou d'entité en charge du projet, le DMO agissant simultanément en tant que fournisseur, partenaire de construction et client pour les navires.


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